lundi 9 juillet 2007

Review de concert : Beirut (Le Trabendo, Paris, 3 juillet)

We drink to die, we drink toniiiiiiight !!

Ca va être difficile pour moi de vous dire à quel point le concert de mardi dernier était fabuleux. Essayons quand même.

Rappel des épisodes précédents : depuis novembre dernier, et leur passage annulé à la Boule Noire, Beirut nous devaient un concert.

Cinq minutes avant le début du concert, il n’y avait pratiquement rien sur scène, à part une batterie et une rangée de micros. Peu à peu, on amène une collection d’instruments à faire saliver : un violon, une guitare, un ukulélé, puis un deuxième, deux mandolines, un gros saxophone baryton, et un accordéon. Deux minutes avant le début du concert, la scène était un vrai magasin de musique !

Zach Condon (le jeune chef de la bande) fait une entrée à la Polnareff, en français dans le texte : "Finalement ! Enfin !", et le concert est lancé avec huit personnes en tout sur la petite scène.

Dès le début, le son du ukulélé est impeccable. La voix de Zach ainsi que tout les musiciens également. Tous les instruments vont très bien ensemble. C’était impressionnant de maîtrise. Tous les cuivres ensemble étaient un vrai bonheur !


Le groupe et la salle se chauffent avec quelques morceaux du prochain album (The Penalty, et Nantes), avant de se mettre toute la salle dans sa poche avec une reprise très fidèle et très joyeuse du Moribond de Jacques Brel. C’est fou de voir comme ce morceau et ses trompettes s’accordent bien avec le reste du répertoire de Beirut.

Entre les morceaux, Zach Condon parle en français (il se souvenait surtout des gros mots), s'envoie quelques rasades de whisky ("Un dernier verre pour la route" ), et semble vraiment heureux d'être ici.

Avec les titres les plus appréciés de l’album Gulag Orkestar (Postcards from Italy, Mount Wroclaaaaaaai), l’ambiance dans la salle monte crescendo. Au fur et à mesure que le concert avance, ça devient de plus en plus foufou sur scène, sans être pour autant le foutoir.

Point culminant: le premier rappel avec une reprise du Kocani Orkestar (Siki Siki Baba). Après ça les lumières se rallument, mais on n’a absolument pas envie de s'arrêter là. Dix minutes d'applaudissements, et le groupe revient pour nous faire un Gulag Orkestar de folie !

C’est passé trop vite.

En sortant du concert j’étais sur un petit nuage. Du coup, je suis rentré chez moi en nuage, en profitant des vents favorables, et en croisant un ange au passage. Le lendemain, je suis allé au boulot en nuage également. Il a mis du temps à se dissiper !

Mp3 : Beirut – Nantes (Live @ Londres)



Merci à Rewritable Content pour le mp3

Setlist (avec des liens vers les très belles vidéos de Zooeyfranny) : The Penalty, Brandenburg, Nantes, Le Moribond , Elephant Gun, Carousels, The Canals of our City, Postcards form Italy, Mount Wroclai, Scenic World, The Closing Song, After the Curtain. Rappel : Cocek, Siki Siki Baba. Rappel n°2 : Gulag Orkestar.

lundi 2 juillet 2007

The White Stripes


Jack : Rhaa, paye ton idée de prendre la ligne 1 aujourd'hui. 20 minutes qu'on poireaute !
Meg : Rho mé c'est pas grave. Oh mais tiens, ya un fan qui me fait coucou du quai d'en face. Coucou le fan !
Jack : Oué bin fait lui coucou, moi je le regarde même pas. J'suis sûr qu'il se fout de not' gueule. J'ai l'air de quoi.
Meg : T'es très classe mon Jackounet.
Jack : Tu parles, dans l'escalator, y en a qui me demandaient si je m'habillais chez Zavatta. Et d'autres qui me courraient après parce que j'avais perdu des boutons...

Mp3 : The White Stripes – Icky Thump (Live)



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